L’île de St Martin aux Caraïbes :
"The Friendly Island"
L’île a été découverte en 1493 par Christophe Colomb le 11 novembre, jour de la Saint Martin. C’est pourquoi il lui a donné ce nom.
En 1620, les Hollandais ont construit un fort et un port, à partir duquel ils se lancent dans le commerce du sel. En 1629, les Français ont également construit un petit port sur l’île. Puis les Espagnols ont reconquis Saint Martin en 1633.
Suite à une attaque des Hollandais contre les Espagnols, Hollandais et Français sont retournés sur l’île en 1648 et ont signé un traité d’amitié, le "Concordia". Français et Hollandais ont décidé de se partager pacifiquement cette île. Une course pédestre entre un représentant de chaque pays a été organisée. Suite à la victoire du Français sur le Hollandais, la France a pu obtenir une plus grande partie de l’île. Cependant, le Français a été accusé d’avoir bu du vin avant le départ de la course, ce qui n’a jamais été vérifié en l’absence d’éthylotest à l’époque !
L’île a une surface totale de 75 km2 : 40 km2 pour la partie française et 35 km2 pour la partie hollandaise. C’est le plus petit territoire du monde à être partagé entre deux Etats souverains et sans qu’il y ait de passage douanier entre les deux (non membre de l’UE concernant le coté hollandais).
Saint Martin était auparavant une commune de la Guadeloupe, un des quatre départements français d’outre-mer. Le 15 juillet 2007, elle est devenue la nouvelle Collectivité d’Outremer.
St Maarten fait partie des Antilles néerlandaises incluant Saba, Statia, Bonaire et Curaçao.
A 250 km au nord de la Guadeloupe, entre océan Atlantique et mer des Caraïbes, l’île de St Martin était considérée comme le "St Tropez" des Antilles jusqu’au passage de l’ouragan Luis en 1995 :
« Nous avions un paradis. Maintenant, c’est le désert » disait Hervé Viotty, responsable des services techniques à la mairie de Saint-Martin.
Des deux côtés de l’île, la nature est belle, le sable doux et la température de l’eau idéale.
On peut y pratiquer tous les sports nautiques : plongée sous-marine, wake board, ski nautique, jet ski, pêche sportive.
Vous pouvez aussi découvrir l’île en vous promenant le long des côtes, ou en traversant à pied ses collines, sur les sentiers de randonnée balisés.
De nombreux cours de tennis permettent de pratiquer ce sport ou de vous initier grâce au talent de Marc Grenouilleau, installé sur l’île depuis plus de quinze ans, et de son Académie "St.Maarten Tennis Academy".
Deux pays avec une frontière symbolique et sans douaniers :
Après l’ouragan Louis, la reconstruction des infrastructures de l’île n’a pas été entreprise de la même façon des deux côtés de ce symbole d’un paradis retrouvé.
Du côté français, la priorité a été donnée aux infrastructures collectives (routes, écoles, édifices publics). Après le boom économique des années 1980, liés aux programmes successifs de défiscalisation, un autre séisme est venu plus récemment secouer cette partie de l’île : la crise économique…
Les rues commerçantes de la capitale Marigot voient leurs commerces de luxe fermer les uns après les autres. Difficile pour eux de rivaliser avec leurs homologues hollandais qui bénéficient d’une détaxe totale et du dollar en très forte régression, monnaie qui a cours sur cette partie de l’île. Il en est de même pour l’hôtellerie.
Cependant, quelques restaurants "cuisine Française" figurent parmi les meilleurs de notre gastronomie, comme l’Escapade à Grand Case. La riche clientèle américaine y apprécie les escargots de bourgogne, le foie gras et les cuisses de grenouille ! On peut y trouver des grands crus de Bordeaux à plus de 15000 euros la bouteille !
Du côté hollandais, libre cours a été donné à l’entreprise privée : boutiques hors taxe, casinos, night-clubs. St Maarten est une des destination "timeshare" la plus fréquentée du monde.
La sécurité sociale est presque inexistante. Les routes restent en très mauvais état. Mais à chaque virage se trouve une nouvelle construction : un hôtel de luxe, un immeuble en multipropriété.
Tous les jours, en plus du ballet des avions, les paquebots de croisière déversent des milliers de touristes américains. Cette partie de l’île est également le paradis des marinas, accueillant le long de leurs pontons des palais flottants.
À huit d’heure d’avion de Paris, St Martin offre un dépaysement total. En quelques minutes, il est facile de passer d’un côté à l’autre de l’île. L'île est vallonnée, dominée par le Pic Paradis, d’une hauteur de 400 mètres, situé du côté français.
La partie française : les traditions antillaises, les galeries d’arts exposant les artistes peintres, sculpteurs ou céramistes, et surtout les bonnes tables.
Le marché coloré de Marigot est organisé autour de son kiosque à musique, d’où l’on peut apercevoir l’île d’Anguilla qui ne se trouve pas si loin de Saint Martin.
On y trouve aussi des bistrots, des bars et des restaurants, pour tous les goûts et toutes les bourses.
La partie hollandaise : on y trouve toutes les tentations de soirées trépidantes. Les treize casinos (Black-jack, roulette, poker, machines à sous), les discothèques, les restaurants japonais, indiens, italiens et chinois. Phillipsburg est la capitale, avec ses maisons colorées et ses achats hors taxes et hors douane.
Des deux côtés de l’île se trouvent de somptueuses demeures. Elles contrastent avec les habitations de fortune et la nature sauvage du paysage environnant.
La mer est le plus beau trésor de l’île, avec des côtes époustouflantes de beauté. Il y a trente-sept plages de sable blanc !
"Sea, Fun and Sun…"
Les monnaies utilisées sont l'euro, le florin antillais et le dollar. Cependant, dans la pratique, le dollar reste la monnaie la plus utilisée.